

Après un petit déjeuner de fruits à l’hôtel, j’ai encore un moment pour mettre au propre mes notes éparses sur mes impressions de voyage. Cela commence à occuper quelques pages écrit petit. Bien sûr j’oublierai le tout dans ma chambre en partant. Il doit y avoir quelque chose que je tiens à oublier.
A midi, je me joins à la petite foule de collègues du monde entier qui attend dans le hall. Je ne connais à peu près personne et discute au hasard des rencontres. Nous embarquons en bus pour l’hôtel « Taj Palace » où se tiendront les travaux. Nous avons pour 20 minutes de trajet car cet hôtel est assez loin, dans une partie de New Delhi encore plus luxueuse, uniquement peuplée de casernes et d’ambassades. On n’y laisse même personne camper sous les arbres des trottoirs.
De la conférence elle-même, peu de chose à dire. 700 collègues presque tous inconnus, des sessions interminables à écouter des présentations mal construites ou mal présentées, où l’on rit aux boutades pas drôles des haut gradés, des pauses où l’on bouffe, l’on bouffe. En marge des sessions, on fait son petit marché : un service à demander à untel, une affaire à confirmer avec tel autre. Et bien sûr une étrange impression d’extra-territorialité. Un désintérêt général pour l’Inde, qui me semble pourtant le principal message de cette réunion. Je semble à être le seul à avoir glissé quelque escapade à son programme. Les collègues indiens avec lesquels je discute ne sont guère bavards sur leur pays et ne semblent pas particulièrement fiers de le faire découvrir.
Deux repas grandioses le mardi et le mercredi soir. Ils se tiennent dans des domaines privés à une heure au sud de la ville. Les autobus doivent affronter les embouteillages du soir puis

Jeudi soir, dîner libre. Pas de chance, à l’hôtel où je suis, je ne connais pas grand monde. Finalement je tomberai sur le groupe des Français (sympathiques) de service. Auparavant, je fais un tour à Connaught Place, en passant devant les marchés de fringues en plein air. Y traîne une foule jeune habillée mode, insouciante. A l’entrée du bazar souterrain de Connaught Place, un garde blasé poireaute devant un détecteur de métaux cassé (de toute façon on peut passer à côté). C’est par là qu’éclateront quelques unes des bombes après-demain.
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